Il s'agit de l'investissement industriel et du « contrat d'externalisation d'hydrogène les plus importants de l'histoire du groupe », se réjouit Air Liquide. Lancé en 2010, le projet saoudien du géant français des gaz industriels a nécessité plus de 350 millions d'euros d'investissement. Dans la cité industrielle de Yanbu, sur la côte ouest de l'Arabie Saoudite, Air Liquide vient donc de démarrer un complexe d'hydrogène de taille mondiale. Lequel comprend deux unités de production d'hydrogène et une unité de purification, pour une capacité totale de 340 000 Nm3/heure. Le complexe est principalement destiné à fournir en hydrogène la nouvelle et gigantesque raffinerie de Yasref, coentreprise entre le Saoudien Saudi Aramco et le Chinois Sinopec, d'une capacité de 400 000 barils par jour. Selon un porte-parole du groupe français, c'est la première fois au Moyen-Orient qu'un grand client raffineur décide d'externaliser la production d'hydrogène. Le complexe, qui dispose d'un contrat à long terme avec Yasref, pourra également servir d'autres clients dans la région, dans les secteurs du raffinage et de la pétrochimie. Les capacités du complexe pourraient même être revues à la hausse à l'avenir si nécessaire. Air Liquide, qui sera donc en charge de ce complexe d'hydrogène construit par ses équipes Ingénierie et construction, voit ainsi ses capacités mondiales de production d'hydrogène être augmentées de près de 20 %.
Air Liquide démarre à Yanbu
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