
Avec ses capacités de plus de 630 000 tonnes par an de chlore, ce complexe à Rotterdam (Pays-Bas) est déjà décrit comme la plus grande unité d'électrolyse en Europe. AkzoNobel Specialty Chemicals, en cours de scission du géant néerlandais (CPH n°838), compte continuer d'investir sur cette installation d'envergure, implantée au coeur d'une plateforme industrielle centrée sur les dérivés chlorés comme le polychlorure de vinyle (PVC), les résines époxy ou les polyuréthanes. L'objectif d'AkzoNobel Specialty Chemicals est d'installer une seconde ligne de production de chlore à l'horizon 2021. Cette seconde électrolyse permettra au complexe de poursuivre toute production de chlore et de soude, même pendant des nécessités de maintenance. Les demandes de permis sont en cours, et les travaux de construction sont ambitionnés pour 2019. AkzoNobel Specialty Chemicals indique que ce complexe devrait devenir le plus moderne et le plus avancé dans le monde. Le groupe y implantera la technologie e-flex. Celle-ci offrirait la possibilité d'ajuster automatiquement les niveaux de production de chlore en fonction des apports en électricité grâce à des données analytiques fines afin d'optimiser les coûts. Cette flexibilité en termes de production et d'apports énergétiques devrait aussi « aider les fournisseurs d'énergie à équilibrer des charges d'énergies renouvelables comme l'énergie éolienne », ajoute encore AkzoNobel.
AkzoNobel Specialty Chemicals avance sur son projet de renforcement capacitaire de chlorométhanes à Francfort, en Allemagne (CPH n°819). Le projet de design a été lancé pour augmenter les capacités de 50% au cours des cinq prochaines années. En amont, le chimiste prévoit une augmentation des capacités de chlorure de méthyle en 2020.