L'entreprise suédoise a annoncé reprendre la bioraffinerie auparavant exploitée par la compagnie North Sea Biodiesel, mise en faillite en novembre dernier, à Fredrikstad, en Norvège. Le montant de la transaction n'a pas été indiqué. « Nous prévoyons de conclure l'opération rapidement et de rendre le site opérationnel d'ici à la fin de l'année », nous précise Lars Lind, vice-président Biofuels de Perstorp. La bioraffinerie, qui sera la première usine de Perstorp située en Norvège, affiche une capacité de 100 000 tonnes d'EMAG (ester méthylique d'acide gras), biodiesel principalement fabriqué à partir d'huile végétales (colza, soja, ou palme). Si l'usine de Fredrikstad peut être alimentée en diverses matières premières, Lars Lind nous confie que « le colza reste préférable pour les applications spécifiques au climat froid des marchés scandinaves ».
Cette bioraffinerie permettra au groupe de doubler ses capacités actuelles de biodiesel. Perstorp en produit sur son site de Stenungsund, en Suède, où le colza est également la matière première privilégiée.
Le groupe, qui a généré un chiffre d'affaires en 2014 de 1,084 milliard de couronnes suédoises (1,2 Mrd €), a développé un processus post-traitement breveté pour les utilisations du biodiesel pur (B100) pour le marché des véhicules lourds. Au total, le segment du biodiesel génère environ 120M € de ventes annuelles pour Perstorp.