Chimirec intensifie son
maillage géographique. La société française spécialisée dans la
collecte et le traitement des déchets industriels dangereux (DID)
et des huiles vient en effet d'inaugurer une nouvelle plateforme au
sein de Chimirec Norec à Ecques (Pas-de-Calais). Ce bâtiment de
1300 m2, accompagné d'un bassin de rétention d'eau pour répondre
aux normes anti-incendie, a pour vocation le regroupement et le
prétraitement (transformation en vue du transport) de déchets
toxiques en quantités dispersées (DTQD) et de déchets industriels
spéciaux (DIS) pour la région Nord-Pas-de-Calais (59 et 62). Les
premières installations, qui datent de 1999, comprenaient un hall
de stockage de 430 m2 avec huit cuves de stockage de 65 m3. Le
montant de l'investissement s'élève à 2,5 M€ , dont 1,7 M€
consacré à l'immobilier (bâtiments, voirie, bassin de rétention) et
615000 h aux locaux administratifs et commerciaux. Les 200000 e
restants ont été alloués à l'achat de matériels, dont un broyeur
pour le prétraitement, et en moyens logistiques.
Cette extension fait suite
à la création en 2005 du centre de collecte Chimirec Massif central
(Mende, 48). En 2004, Chimirec avait également agrandi ses sites
Centre-Est et Delvert, pour un investissement à peu près similaire
à celui de Norec. Au total, le groupe dispose aujourd'hui de 13
plateformes de collecte et de prétraitement des déchets à vocation
régionale. En plus de ses 16 sites de transit, elle dispose de cinq
centres de traitement par filière (traitement des huiles claires,
des filtres à huile et gasoil, régénération de solvants,
décontamination). Un chiffre qui ne devrait pas progresser
prochainement. Son activité s'adresse à tous les secteurs
industriels, de l'automobile à l'énergie et le BTP en passant par
la chimie et la pharmacie. Ces deux derniers secteurs sont surtout
concernés par l'activité de régénération par distillation des
solvants ou par le traitement des matériels souillés. Au final,
avec l'intensification de son activité, la société a vu son chiffre
d'affaires passer de 80 M€ en 2004 à 85,6 M€ en 2005.
Pour 2006, elle espère même flirter avec les 95 M€ . En revanche,
son résultat net avant impôts est passé de 7,5 % des ventes en 2004
à 6,5 % en 2005. Une évolution qui s'explique, selon Jacques
Boussion, directeur commercial et marketing de Chimirec, par les
investissements réalisés pour l'activité polonaise du groupe en
2004. Seul site en dehors de France, il est pour l'heure dédié à la
collecte et pourrait se développer dans la préparation et le
traitement des DID.
Déchets industriels dangereux : Chimirec inaugure une plateforme à Ecques
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