
© BASF SE
Entre les mouvements de portefeuilles, les volumes en recul et les baisses de prix, BASF est repassé sous la barre des 60 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour finir à 59,3 Mrds € (-2 %) en 2019. Le géant allemand a fait les frais d’une croissance mondiale d’à peine 2,6 % alors qu’on l’attendait à 3,2 %. La demande de nombreux secteurs industriels a sensiblement faibli, en particulier en provenance de l’automobile. Les tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine et le Brexit n’ont fait qu’accentuer la tendance. Aussi, pour la deuxième année consécutive, BASF a dû publier des résultats en recul, affichant un Ebit avant éléments exceptionnels de seulement 4,5 Mrds € en baisse de 28 %.
Néanmoins, pas d’affolement. Cela fait plus d’un an et demi que Martin Brudermüller, président de BASF, déploie une stratégie pour affronter justement ces vents contraires. Elle est basée sur la simplification des organisations et des process pour accéder à une culture de la performance et de la satisfaction clients. Ce programme doit passer par la suppression de 6 000 emplois d’ici à 2020 (et non plus d’ici à 2021), en partant de 122 000 collaborateurs en 2018. Le nouveau BASF sera par ailleurs plus inclusif vis-à-vis de la gent féminine. D’ici à 2030, 30 % de postes à responsabilités seront occupés[…]
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