
Alors que 22 jours venaient de s’écouler depuis sa prise de mandat, le nouveau p-dg de Sanofi, Paul Hudson, a réuni, le 1er octobre, une trentaine de journalistes au siège de son groupe, rue de La Béotie, à Paris. Ce premier contact a permis à ce premier patron anglophone de Sanofi – mais qui a promis d’apprendre le français – de prendre date en décembre, à l’issue de ses 100 jours, qui coïncideront, plus ou moins, avec la fin de l’exercice 2019. Il assure qu’il aura alors « une vue claire du futur », avec en main « une liste des priorités » pour rendre le groupe encore plus rapide, plus agile et plus disruptif au regard des nouveaux besoins médicaux et pratiques qui se dessinent. Le dirigeant a passé son été à comprendre les produits, les pipelines, à rencontrer des collaborateurs de Sanofi aux quatre coins du monde. On croit comprendre derrière ses propos que le groupe possède un héritage incroyable, tant scientifique que technologique, mais qui ne se transforme pas suffisamment en innovations. Le groupe Sanofi doit se transformer.
La question de la gestion des priorités a été illustrée avec le cas du dia-bète et de l’insuline où Sanofi est actuellement malmené,[…]
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