Environnement/GDF choisi le procédé MPPE d'Akzo Nobel pour traiter ses eaux résiduaires

Depuis quelques dizaines d'années, Gaz de France (GDF) s'est doté de stockages souterrains pour répondre aux fluctuations des besoins en gaz naturel - qui sont cinq fois plus importants en hiver qu'en été. Mais jusqu'ici, un problème subsistait : lors de la période de soutirage, une eau chargée en composants organiques, dont du benzène et du THT (tetrahydrothiphène), qui donne au gaz son odeur caractéristique, était extraite avec le gaz et ne pouvait être rejetée dans le milieu naturel. Des milliers de tonnes ont dû alors être envoyées en incinération. Pour remédier à ce problème environnemental, Gaz de France a recherché une technologie de gestion de ses eaux résiduaires et a finalement retenu, pour son site de Germigny-sous-Coulombs, la technologie MPPE (Macro Porous Polymer Extraction) du groupe Akzo Nobel. Le contrat passé entre Gaz de France et la division MPP Systems® d'Akzo Nobel prévoit la fourniture clés en mains d'une unité de traitement avec une garantie de résultat et de service sur toute la durée de vie de l'installation. Akzo Nobel s'est engagé à éliminer plus de 95 % des composés organiques dans les eaux résiduaires qui étaient précédemment incinérées. Le système MPPE est une technologie brevetée, employant un polymère macro poreux contenant un liquide d'extraction. Son principe est le suivant : fixer un solvant non volatil, biodégradable et non toxique dans les pores du matériau plastique et l'utiliser pour extraire les polluants organiques dangereux ou indésirables dissous à l'état de traces dans les eaux. Il permet d'extraire efficacement les hydrocarbures aliphatiques, aromatiques, aromatiques polycycliques et chlorés dans les eaux résiduaires, les eaux de process et les nappes souterraines. La nouvelle unité, opérationnelle depuis le mois d'octobre 2001, vient s'ajouter aux dizaines d'unités opérationnelles existant en Allemagne, aux Pays-Bas, aux Etats-unis et en France, mises en places par Akzo Nobel.