Selon l'opinion
internationale, le geste est symbolique, d'autant plus symbolique
qu'inattendu. En effet, à l'issue de la conférence de Buenos Aires
sur l'effet de serre qui s'est tenue la semaine dernière et qui
portait sur la mise en oeuvre du protocole de Kyoto, les
Etats-Unis ont annoncé leur signature de ce protocole. Ainsi,
ils s'engagent aux côtés de 157 Etats à lutter contre le
réchauffement de la planète.
La période de signature est encore ouverte jusqu'au 15 mars
prochain, date à laquelle il ne restera qu'à ratifier le texte par
chacun des pays signataires pour qu'il puisse entrer en
vigueur.
Ce ralliement des Etats-Unis ne se fera pas sans conditions si
l'on en juge aux déclarations du sous-secrétaire d'Etat aux
affaires économiques qui précise que le Sénat américain ne
ratifierait pas le texte "sans une participation significative
de certains pays du Sud". Une position sur laquelle l'Union
européenne s'est permise de formuler quelques critiques.
Parmi les principaux pays visés, l'Inde et la Chine ont
rappelé que, selon la convention de Rio de 1992, "les pays
industrialisés doivent en premier faire des efforts". A
noter qu'au cours de la conférence de Buenos Aires, seuls
l'Argentine et le Kazakhstan ont annoncé "leur intention de
rejoindre les pays industrialisés pour s'engager sur un objectif
chiffré d'émissions de gaz à effet de serre". n
Environnement /Les Etats-Unis se rallient à Kyoto sous conditions...
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