La société danoise CPS,
spécialisée dans les produits chimiques et les solvants pour
l'industrie graphique, a transféré son centre de formulation de
Kvistgaard au Danemark, à Wantage en Angleterre. Une opération qui
devrait lui permettre de renforcer sa proximité avec ses clients,
de rationaliser ses fonctions administratives, et de moderniser ses
systèmes de production pour la formulation en vrac, pour les
produits de mélange et de conditionnement des solvants et pour les
produits aqueux.
Cette implantation
renforcera également les synergies avec sa société sœur, Autotype,
également située à Wantage. Elles sont toutes deux tombées dans le
giron du groupe américain MacDermid en 2005. Autotype est présent
dans les produits spéciaux, notamment pour la sérigraphie (écrans
d'impression) et est plus largement spécialisé dans les
technologies d'enduction de films, à destination de nombreux
secteurs (fabricants d'écrans plats, automobile, films à usage
médicaux antibactériens, impression de circuits électroniques
flexibles, impression de DVD et du verre…).
Le rapprochement des deux
entités va notamment permettre à CPS, dont l'activité est
actuellement liée à 80 % à la sérigraphie, de renforcer sa gamme de
produits et de services pour la flexographie et
l'offset.
Des produits à impact environnemental
limité
La gamme de produits conçus par CPS, dont le distributeur français est Encres Dubuits, comprend notamment des adhésifs sérigraphiques, des produits de dégraissage et de préparation, et des produits de dégravage et de nettoyage des écrans. Des produits qui se démarquent de ceux des principaux concurrents de CPS – Sericol, Sun Chemicals ou encore Kissel Wolf – par une conception qui essaie de réduire leur impact environnemental ou sanitaire. « Grâce à notre collaboration avec le Dr Charles Hansen, un spécialiste des produits à faible toxicité, nous concevons des produits qui émettent peu de COV (Composés organiques volatiles), s'évaporent peu et ne contiennent pas de composés dangereux pour la santé des utilisateurs », avance Simon Jones, directeur commercial de CPS. Un créneau qui permet à la société de bénéficier du renforcement des législations environnementales. « Parmi les États les plus avancés dans ce domaine, on peut citer la Californie, ou encore les Pays-Bas, qui ont interdit les solvants de nettoyage contenant des aromatiques ». Toutefois, les renforcements réglementaires ne font pas toujours les affaires de la société. Interrogé sur l'impact de la réglementation européenne Reach sur les activités de CPS, Simon Jones fait part de son inquiétude. « Nous ne savons pas encore où nous allons. Même si nous discutons beaucoup de ce sujet avec nos fournisseurs de produits chimiques, nous ne sommes pas à l'abri d'une interruption d'approvisionnement pour telle ou telle matière première », reconnaît le
dirigeant. Pour le moment, CPS et Autotype se concentrent sur leur collaboration, qui devrait donner naissance à de nouveaux produits dans les prochains mois. À commencer par la gamme Bioplus, dont la conception permettra à l'imprimeur d'évacuer le produit par le réseau des eaux usées commun, sans nuire à l'activité des stations d'épuration. « Au contraire, selon les premières études menées avec le Danish Water Institute, ils pourraient même en améliorer le fonctionnement », se targue Simon Jones.
La gamme de produits conçus par CPS, dont le distributeur français est Encres Dubuits, comprend notamment des adhésifs sérigraphiques, des produits de dégraissage et de préparation, et des produits de dégravage et de nettoyage des écrans. Des produits qui se démarquent de ceux des principaux concurrents de CPS – Sericol, Sun Chemicals ou encore Kissel Wolf – par une conception qui essaie de réduire leur impact environnemental ou sanitaire. « Grâce à notre collaboration avec le Dr Charles Hansen, un spécialiste des produits à faible toxicité, nous concevons des produits qui émettent peu de COV (Composés organiques volatiles), s'évaporent peu et ne contiennent pas de composés dangereux pour la santé des utilisateurs », avance Simon Jones, directeur commercial de CPS. Un créneau qui permet à la société de bénéficier du renforcement des législations environnementales. « Parmi les États les plus avancés dans ce domaine, on peut citer la Californie, ou encore les Pays-Bas, qui ont interdit les solvants de nettoyage contenant des aromatiques ». Toutefois, les renforcements réglementaires ne font pas toujours les affaires de la société. Interrogé sur l'impact de la réglementation européenne Reach sur les activités de CPS, Simon Jones fait part de son inquiétude. « Nous ne savons pas encore où nous allons. Même si nous discutons beaucoup de ce sujet avec nos fournisseurs de produits chimiques, nous ne sommes pas à l'abri d'une interruption d'approvisionnement pour telle ou telle matière première », reconnaît le
dirigeant. Pour le moment, CPS et Autotype se concentrent sur leur collaboration, qui devrait donner naissance à de nouveaux produits dans les prochains mois. À commencer par la gamme Bioplus, dont la conception permettra à l'imprimeur d'évacuer le produit par le réseau des eaux usées commun, sans nuire à l'activité des stations d'épuration. « Au contraire, selon les premières études menées avec le Danish Water Institute, ils pourraient même en améliorer le fonctionnement », se targue Simon Jones.