![[Édito] : Ineos toujours aussi dépensier](/mediatheque/0/2/3/000009320_600x400_c.jpg)
© Ineos
Mais où va-t-il trouver tous ces milliards ? Le groupe pétrochimique britannique Ineos n’en finit pas de dépenser pour gagner tant en taille qu’en notoriété. Pas plus tard que début juillet, il annonçait encore l’acquisition des aromatiques et des acétylés de l’énergéticien BP, pour un montant de cinq milliards de dollars. Une occasion de réunir à nouveau la pétrochimie de BP qui avait commencé à se morceler dès 1998, justement avec la naissance d’Ineos. Ce dernier avait ensuite repris les complexes de Lavéra et de Grangemouth notamment, par le biais de la société Innovene.
Puis, le 7 juillet, on a appris qu’Ineos avait fait une offre de reprise pour l’usine de fabrication de Smart de Hambach, en Moselle (57), appartenant au groupe Daimler. Depuis 2017, Ineos s’est aussi lancé dans l’industrie automobile avec l’idée de fabriquer, à partir de 2021, un premier véhicule, le « 4X4 rustique » Ineos Grenadier. A l'origine, le modèle devait être assemblé dans une nouvelle usine, basée à Bridgend, au Pays de Galles. Un deuxième site, implanté au Portugal, devait fabriquer quelques composants. Avec Hambach à la place des sites gallois et portugais, Ineos pourrait finalement bénéficier d’un outil de production déjà opérationnel,[…]
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