![[Édito] : L’abominable scénario de 2020](/mediatheque/4/1/2/000014214_600x400_c.jpg)
© Pixabay
L’année avait mal commencé. En cause, un ralentissement assez notable de l’économie mondiale en 2019, avec une baisse de la demande dans de nombreux secteurs industriels en aval de la chimie, dont l’automobile, des tensions géopolitiques entre les États-Unis et la Chine, le Brexit. Mais le coronavirus n’y était encore pour rien. À la mi-novembre, on évoquait à peine des premiers cas de contamination à Wuhan, en Chine.
Le début de 2020 a ainsi été rythmé par la publication des résultats financiers des grands industriels de la chimie, comportant des commentaires quasi unanimes sur l’exercice 2019 : année en berne, résultats mitigés, année difficile… Dans le meilleur des cas, les acteurs sont parvenus à stabiliser leurs résultats comme Arkema, Solvay ou BASF, dans une moindre mesure. Seuls les groupes gaziers – Air liquide, Air Products ou Linde – affichaient une santé de fer. Puis, la pandémie s’est emballée, obligeant la Chine à confiner trois villes le 22 janvier, avant de se propager dans le reste du monde. En France, tout le territoire est mis sous cloche du 17 mars au 11 mai, plaçant les industriels dans une situation inédite : la nécessité de mettre en place des plans de continuité d’activité pour faire tourner leurs usines en amont de filières essentielles comme l’alimentaire, l’hygiène ou la santé. On a[…]
Pour lire la totalité de cet article, ABONNEZ-VOUS
Déjà abonné ?
Pas encore abonné ?