
© Total BASF
Avec la révolution des gaz de schiste outre-Atlantique, la frénésie de projets dans la pétrochimie et la chimie américaine bat son plein depuis quelques années. Si les opérateurs américains ont été les premiers à dégainer, les acteurs étrangers s'engagent de plus en plus dans cette montée en puissance.
Sans surprise, l'engagement est d'abord venu d'industriels déjà implantés outre-Atlantique. C'est le cas du Sud-Africain Sasol qui souhaite profiter de l'occasion pour étendre ses actifs pétrochimiques en Louisiane. Les Européens Total et BASF ont aussi investi pour muscler leur vapocraqueur partagé au Texas. Plus récemment, Ineos, en collaboration avec Sasol, s'est engagé pour la production de polyéthylène, et BASF a esquissé un vaste projet dans le propylène.
De nouveaux venus, en particulier des zones traditionnelles de forte croissance, déploient eux aussi des ambitions. On peut citer, entre autres le Japonais Shin-Etsu songeant à un vapocraqueur américain, au Brésilien Braskem dans les polyoléfines et éventuellement les oléfines, ou encore au géant saoudien Sabic.