Après avoir engagé trois fermetures de site au Royaume-Uni, au Canada et aux États-Unis et 175 suppressions de postes en début d'année, le groupe suisse poursuit sa restructuration annoncée à l'automne. Restructuration qui vise à réduire de 5 % ses effectifs mondiaux, soit un total de 450 postes. Cette fois, c'est la Suisse qui est concernée. A domicile, Lonza envisage deux plans distincts. Sur son site de Visp, le groupe se séparera de 193 salariés, sur un effectif total de 2 600 personnes. Son site de Bâle, qui regroupe le siège et des infrastructures de R&D, sera également touché. Mais pour l'heure, l'envergure des suppressions de postes n'est pas encore établie. Stephan Borgas, p-dg de Lonza, souhaite voir les opérations du groupe en Suisse restées « compétitives ».
Or elles ont souffert dernièrement de la « crise économique », « des changements structurels de l'industrie pharmaceutique », de l'intensification des « pressions sur les coûts », de l'augmentation des prix de l'énergie et des transports, ainsi que « des effets de change négatifs ». L'objectif des 18 prochains mois est de réduire les coûts de 40 millions de francs suisses (28 M€).