L'Institut de chimie
analytique de l'université de Vienne en Autriche met au point des
matériaux fonctionnels capables d'identifier des molécules, des
polymères, voire des cellules entières. Le principe ? Réaliser une
empreinte de la molécule d'intérêt dans un polymère, puis poser ce
polymère sur un quartz et en mesurer les vibrations acoustiques de
surface.
La molécule recherchée est
d'abord ajoutée à une solution en cours de polymérisation, par
exemple de polyuréthane. Il se forme alors une fine couche de
polymère, de quelques centaines de nanomètres d'épaisseur, percée
de trous ayant la forme des molécules d'intérêt. Ce film est alors
placé sur un quartz piézoélectrique. Une molécule s'insérant dans
l'empreinte lui correspondant modifiera la masse du revêtement et
donc la fréquence de résonance du quartz. Une seule molécule peut
être détectée, la sensibilité du détecteur étant de l'ordre du
femtogramme
(10-15 grammes). Ce système de détection a pour avantage d'être applicable à de nombreuses molécules (jusqu'aux cellules) en phase gazeuse ou liquide. Les chercheurs ont ainsi pu différencier les différents virus du rhume ainsi que des hématocytes en fonction des groupes sanguins. Ils ont également pu déterminer l'état d'une cellule cancéreuse. En effet, des empreintes moléculaires permettent de savoir si une cellule est en phase de division ou non.
Source : Adit
(10-15 grammes). Ce système de détection a pour avantage d'être applicable à de nombreuses molécules (jusqu'aux cellules) en phase gazeuse ou liquide. Les chercheurs ont ainsi pu différencier les différents virus du rhume ainsi que des hématocytes en fonction des groupes sanguins. Ils ont également pu déterminer l'état d'une cellule cancéreuse. En effet, des empreintes moléculaires permettent de savoir si une cellule est en phase de division ou non.
Source : Adit