Monsanto va ainsi investir 400 millions de dollars (307 M$) pour agrandir son Chesterfield Village Research Center à Saint-Louis (Missouri, États-Unis) et y regrouper sur un seul campus toutes ses équipes de R&D de Saint-Louis. Le groupe souhaite construire 36 serres, des laboratoires et bureaux supplémentaires et d'unités pour la culture des semences reproduisant la totalité des conditions climatiques rencontrées sur la Terre.
Actuellement, le site de Chesterfield, ré-acquis auprès de Pfizer en 2009, compte 250 laboratoires, 122 unités de culture et près d'un hectare de serres. Monsanto y emploie 1 000 salariés, un chiffre qui pourrait tout simplement doubler dans les prochaines années, le groupe prévoyant la relocalisation et la création d'un minimum de 675 postes d'ici à trois ans. La construction des infrastructures additionnelles doit démarrer cet été, et la mise en service de toutes les installations est entrevue pour 2017.