Le groupe norvégien veut se délester de sa filiale spécialisée dans le PVC. Une cession ou une introduction en Bourse sont à l'étude pour le cinquième producteur européen.
Le groupe industriel
norvégien Hydro a annoncé son intention de se séparer de sa filiale
Hydro Polymers, par une cession ou une introduction en Bourse. Une
décision qui fait suite à l'annonce du groupe de fusionner ses
activités énergétiques (pétrole et gaz) avec celles de Statoil.
Avec une production de PVC qui s'est élevée l'an dernier à 566000
t/an, Hydro Polymers a connu l'an dernier un retour à la
croissance. Sur les neufs premiers mois de 2006, son chiffre
d'affaires est en hausse de 19,6 %, à 5 milliards de couronnes
norvégienne (près de 600 M€), pour une marge d'Ebitda de 15,8 %
(13,4 % un an auparavant). L'entreprise est le cinquième acteur du
marché européen du PVC, derrière Ineos (1,44 Mt/an), SolVin (1,38
Mt/an), Arkema (0,94 Mt/an) et Vestolit (0,54 Mt/an). Rappelons que
ce dernier a également changé de mains en septembre dernier,
racheté par le fonds d'investissement Strategic Value Partners (CPH
n°353). Hydro Polymers emploie environ 36000 personnes et dispose
d'unités de PVC en Norvège (15000 t/an), en Suède (200000 t/an) et
au Royaume-Uni (245000 t/an). L'un de ses principaux atouts est son
intégration en amont dans l'éthylène, via sa co-entreprise Noretyl,
avec Borealis. Enfin, Hydro Polymers détient aussi une société
commune en Chine (Suzhou Huasu Plastics), au Qatar (Qatar Vinyl
Company) et au Portugal (Cires).