
L'assemblée générale de France Chimie 2019
© France Chimie
France Chimie a présente le 25 avril lors de son assemblée générale les chiffres 2018 du secteur chimie français. Après une année 2017 exceptionnelle, les chiffres de 2018 font forcément pâle figure mais réservent néanmoins de bonnes nouvelles.
« Une année de consolidation », c’est en ces termes que Pascal Juéry, président sortant de France Chimie, a introduit les chiffres de 2018. L’industrie chimique française souffre en effet d’une baisse de 2% du volume, mais grâce à un effet de prix positif, le chiffre d’affaires progresse néanmoins de 2,7% à 75 milliards d’euros. Le repli de la production en volume est notamment dû au fait que l’on compare 2018 à une « année 2017 historique », auquel s’est rajouté un ralentissement du marché européen, ainsi que des opérations de maintenance sur des sites pétrochimiques qui ont ralenti la production au deuxième trimestre.
Une production par secteur contrastée
La production de la chimie minérale a diminué de 1,3% en 2018, une baisse qui s’explique par la contraction des volumes dans le secteur des gaz industriels et des produits inorganiques de base. Les niveaux de production de la chimie organique ont également baissé cette année, avec -9,8% pour les produits organiques de base et -5,1% pour les produits plastiques. Les spécialités chimiques ont reculé de 2,2%, ce qui peut s’expliquer par des stocks importants dans la filière, un recul du pouvoir d’achat des consommateurs finaux et un repli de la demande extérieure. On peut également noter la baisse de 10,9% des produits phytopharmaceutiques, mais Pascal Juéry reste positif : « la tendance est certes à la baisse des doses, mais les produits phytosanitaires restent indispensables si on veut continuer à nourrir la planète ».
La croissance a été positive pour les savons, parfums et produits d’entretiens, avec une augmentation du 3% du volume. Sur l’année, les parfums et produits de toilettes ont été portés par la bonne dynamique des marchés à l’exportation, surtout vers l’Asie, qui absorbe[…]
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