Le géant français de la pétrochimie s'intéresse à l'Irak.
Déjà présent en amont (exploration et production) dans le pays, Total a signé fin 2013 une lettre d'intention avec le ministère irakien de l'Industrie et des Mines pour étudier la construction d'un complexe pétrochimique en Irak, a révélé le groupe à l'AFP, fin février. Les contours du projet demeurent très vagues à ce stade. L'accord porte pour l'heure sur une étude de préfaisabilité, nous a confirmé un porte-parole du groupe. Le complexe pourrait être implanté à Bassorah dans le sud du pays, et serait de taille mondiale. Actuellement dans le monde, un vapocraqueur de taille mondiale est doté de capacités d'au moins 1 million de tonnes par an d'oléfines. Le vapocraqueur serait sur base éthane, l'une des matières premières abondantes en Irak et au coût moindre que le naphta notamment. Aucune précision n'a été apportée sur l'ampleur des investissements entrevus.
Ces dernières années, plusieurs acteurs mondiaux de la pétrochimie ont lancé des études pour évaluer la possibilité de construire des complexes pétrochimiques en Irak, comme Shell dès 2011 ou plus récemment Chevron Phillips.