
Le montant global du plan d'investissement est estimé à 100 millions d'euros environ. C'est la somme qu'envisage d'investir Wacker pour renforcer ses capacités de caoutchouc silicone dans le monde. Le projet consiste à ajouter un total de 40 000 tonnes par an de capacités supplémentaires, d'ici à 2021. Plusieurs sites du chimiste allemand sont concernés, en premier lieu ceux de Burghausen, en Allemagne, d'Adrian dans le Michigan (États-Unis), et de Zhangjiagang, en Chine. Wacker étudie aussi la possibilité de construire une unité de caoutchouc silicone sur son site américain de Charleston, dans le Tennessee, où il produit du polysilicium depuis 2016 et où il doit mettre en service, l'an prochain, des capacités de silices pyrogénées.
L'objectif de Wacker est de mieux répondre à la forte demande mondiale en caoutchouc silicone, notamment dans les domaines de l'automobile, de l'électronique et des industries médicales. Cette forte croissance est « tirée par les tendances des véhicules hybrides, de l'électro-mobilité et de la digitalisation, ainsi que par la génération d'électricité alternative décentralisée grâce à l'éolien et au photovoltaïque », précise encore Robert Gnann, directeur de la division Wacker Silicones.